• Compte rendu de l’assemblée publique ouverte

     

    Compte rendu de l’assemblée publique ouverte

    Dimanche 19 décembre 2010

     

    AG de Bastille, ce jour-ci, dimanche 19 décembre 2010, plus intéressante, fluide que toutes les autres que nous avons pu avoir. Rapports sur les ateliers : brefs, concis et essentiels.
    Question du numérique posée et discutée (comment éviter les mouchards ; comment se rendre maitre d’une technologie qui peut nous créer de sérieux ennuis ; échapper au contrôle ; en faire un usage subversif et maitrisé). S’envisage un atelier à la rentrée autour de cela.


    Question de l’approvisionnement envisagée et discutée (à partir de l’idée que ce que nous consommons sont des marchandises ; comment pourrait-on parvenir à une production réalisée des conditions d’existence… » . Un type a proposé un plan récup à 5h du matin à Rungis de produits bio excédentaires et bien fournie.


    Discussion de fond autour de la cantine et surtout de la fête open mic. Plusieurs positions complémentaires : une base intéressante pour la rencontre entre personnes de « mondes » différents « en révolte » ou non et surtout reconnaissance de contradictions (la fête que la fête ; absence de contenu politique du lieu lors de cet événement),  de catégories à dépasser, du manque de communication du lieu : c’est-à-dire que le lieu manque d’une explicitation de ses positions politiques dans le cadre d’une telle ouverture. D’où projet collage-sérigraphie-peinture du lieu et de sa facade, pour donner une identité au lieu, contenant des principes. (En l’occurrence, par rapport au sexisme, homophobie, artistisme, spectacle-marchand).


    Lier chaque cantine à la lutte. D’où discussion : faut-il une assemblée, un débat pendant ou après le repas ? Ou, ne peut-on pas jouir de discussion informelle et décentralisé, moins ennuyante et bordélique qu’une assemblée où ce qui compte c’est de se retrouver, de tisser de nouveaux liens, de les approfondir ? L’assemblée ira vers cette deuxième position tout en reconnaissant l’importance de toute intervention publique pendant la cantine, sans que soit imposée un débat.
    Une idée, à expliciter pour ne pas susciter la désapprobation immédiate des camarades : chaque cantine s’articule autour d’une ballade-manif-ronde qui a lieu le lendemain à 16h, tel que pouvait le faire certains collectifs à Milan dans les années 70. Mais ce dernier avait la spécificité d’être composé de jeunes lycéens et jeunes ouvriers, et précaires, habitant le même quartier, c’était donc naturel de trainer ensemble le samedi après-midi et de faire des petites manifs-ballades toutes les semaines, un peu festives, autour de questions sociales qui concernaient directement les gens du quartier. Ca faisait une dynamique, et comme ça, partout en Italie, alimentait un climat social qui est celui des années 70.
    Idée, donc peut-être de faire ce type de ballade, sans provoquer la répression, autour de luttes en cours, de faire de la propagande. Pas du tout dans ce quartier à la con, mais partout. Il faut voir.

     

     


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